Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
DaneoZ
14 mars 2014

Day 27 - Jour 27

Ce n'est qu'à 14h30 que nous arrivons, enfin, à Fraser Island. Notre arrivée sur la plage est époustouflante. Les vagues viennent lécher la plage sur plusieurs dizaines de mètres, faisant ainsi le jeu de marées impressionnantes. La plage s'étend sur 123km, et c'est une sorte d'autoroute à 4x4, uniques voitures autorisées sur l'île. Nous en croisons au moins...deux, sur 30km. Le petit point se rapproche, se rapproche, se rapproche... il met si longtemps que l'on croirait un mirage. Nous sommes sur la plus grande ile de sable au monde et l'on se sent vraiment peu de choses ; deux grains de sable parmis les grains de sable. Dans une grosse voiture. OK, le sentiment est grisant, il faut bien l'avouer. Il n'empêche. Je donnerais beaucoup, vraiment beaucoup pour me trouver là, au même endroit, mais à cheval. Je suppose que ce genre de chose ne vous quitte jamais véritablement. Quelle galopade en perspective! À défaut de cette chevauchée qui continue de me trotter dans la tête au moment où j'écris ces mots, je laisse galoper mon imagination, et rien que ça, ça n'a pas de prix.

Et là, c'est le drame. Alors que l'on négocie un virage pour entrer dans les terres, on plante la voiture dans la sable. Bam! Finies les joyeuses galopades imaginaires, on va surtout rentrer en trottinette!

C'était sans compter l'arrivée de deux australiens sur-équipés, qui nous sauvent la mise, le sourire aux lèvres et la pelle à la main. Avant de repartir, l'un de nos héros australiens nous lance un "attention, il y a quelques bosses sur cette route...". Autant dire qu'il savait manier l'euphemisme. À peine a-t-on franchi le passage critique que notre glacière valdingue sous l'intensité des secousses et déverse son contenu sur le matelas : des aliments ET de la glace fondue (=eau:). Sur MA place bien sûr. Une fois la glacière sanglée et resanglée (au cas où), on repart gaiment (enfin, "gaiment"...) sur la route du Lac McKenzie. Quelques kilomètres et un paquet de bosses et de trous plus loin à l'intérieur des terres, Dan, alors au volant, émet un petit cri mêlant surprise et effroi. Que dire, face aux trois centimètres d'eau dans lesquels ses pieds pataugent, sous le volant?!? Mais surtout, comment expliquer que de l'eau arrive par-dessous les sièges, alors que nous ne traversons pas de rivière, à ce que je sache!! Et bien nous avons la réponse au prochain arrêt, lorsque nous découvrons que notre gérican de 10L d'eau, habituellement calé contre la porte du coffre, a explosé et s'est répendu dans toute la voiture, de sous le lit jusqu'aux sièges de devant. Ah, et puis deux bouteilles de cidre se sont vidées aussi?!? Mmmhhh, ça sent bon, tout ça... ça faisait longtemps que Barbie avait pas été trempée (esprits mal tournés s'abstenir, hum). Je sens que la soirée va être gaie. Je veux rien dire, mais à cheval, et ben ce serait jamais arrivé.

Running wild... 75 Miles Beach on Fraser Island, 27/02/14. Aurore Fossard De Almeida.

It is 2.30pm when we finally arrive on Fraser Island. Our arrival on the beach is beath-taking. The waves come lick the sand for tens of meters, acting out for an impressive tides' game. The beach spreads out on 75 miles, turned into a sort of highway for 4WD only, since it is the only type of car allowed on the island. We at least run into... two cars, out of 12miles. The little dot comes closer, and closer, and closer... it takes so long you would think it is a mirage. We are on the biggest sandy island in the world, and we feel so small ; two grains of sand among grains of sand. In a big car. OK, I have to admit it is an exhilarating feeling. But still. I would give lots, but really a lot in order to be here, at the exact same place, but riding a horse. I guess this kind of things never really leave you. What a thrill, hell for leather!! For lack of this cavalcade that is still running through my mind as I am writing those words, I am letting my imagination running wild, full gallop, and just this, is priceless.

Suddenly, here comes the drama. As we were trying to turn inland, we hammer the car in the sand. Bam! Done with the nice imaginary cavalcades, we're good to come home riding a scooter!

It was without taking into account the intervention of two mega-equipped Australian dudes, who basically saved our lives, a huge smile on their face, and a shovel in their hand. Just before they leave us to our destiny, one of our Australian heroes goes "Carefull, the road is a little bumpy...". Let's say he knew how to use euphemism. We had barely passed the critical spot that our eski ("cooler", in Australian english;) clatters because of the intensity of the tremors and flows its content on the mattress : food AND melted ice (= water:). On MY part of the bed, of course. After we tighten up and re-tighten up the eski (just in case), we happily hit the road again (well, "happily"...) towards Lake McKenzie. A few kilometers and a bunch of bumps and holes further inland, Dan, then driving (!), lets a small scream out of his month, combining both surprise and dread. What do you want to say, facing the 3cm of water in which Dan's feet are wading, under the wheel?!? The most concern being : how on earth can we explain some water coming from under the seats, whereas we are crossing no river, as far as I know!! Well, we get the answers when we stop and find out that our 10L water Jerry Can, usually wedged against the truck door, litteraly emptied itself throughout the car, from under our bed to the front seats. Oh?! And two bottles of cider explosed as well?! Mmmhh, smells good...it's been a while since we Barbie got wet (no pun intended, hum). I got the feeling we are gonna have a lovely evening. I'm sorry but this would NEVER have happened riding horses. I'm just saying!

Publicité
Publicité
Commentaires
DaneoZ
Publicité
Archives
Publicité