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DaneoZ

6 avril 2014

Day 31 - Jour 31

En quittant Airlie Beach, Ash nous avait convaincus d'appeler son amie Nicola (en anglais Nicola est aussi un nom féminin), lors de notre arrivée à Brisbane, afin de la rencontrer, voire de rester chez elle et son "partenaire" (c'est l'appellation politiquement correct du pays) pour quelques nuits. La description qu'Ash m'avait faite de Nicola ne laissait pas vraiment de place au doute quant à notre bonne entente : "Tu vas voir, dès que tu vas la rencontrer, vous allez tellement papotter que Dan et Kyron ne pourront pas en placer une". Ok, jusque là, rien de très original. ;) Mais plus sérieusement, Ash avait en effet eu du nez en nous présentant Nicola et Kyron. À peine étions-nous arrivés que nous discutions comme de vieux amis dans leur salon, se demandant ce qu'on allait préparer pour le diner. "Mmmh, ce soir, ce sera Crumble de légumes", dixit le chef. Et cette première soirée chez nos nouveaux amis de 3h se déroula avec beaucoup de plaisir, comme toutes celles qui allaient suivre d'ailleurs.

PS : une information d'importance. Aujourd'hui, avant d'arriver à Brisbane, nous avons acheté des barres de toit pour la voiture. Des molles : 25$. Pour porter quoi? Ben des planches de surf pardis! Toutefois, notre arrivée en ville dévoile un scoop : Brisbane n'est PAS au bord de l'eau - enfin, si, mais au bord d'une rivière! Par conséquent, nous ne sommes pas près de virevolter dans les vagues. Affaire à suivre de près donc : Barbie porte, pour l'instant, des planches de surf imaginaires.

Suivez la flèche. Agnes Water, 26/02/14. Aurore Fossard De Almeida.

As we were leaving Airlie Beach, Ash convinced us to call her girlfriend Nicola (in english, Nicola is also a girl name), when we arrive in Brisbane, in order to meet her and even stay with her and her partner for a few nights. The way Ash had described Nicola didn't really leave any space for doubts regarding our capacity to bond : "You'll see, as soon as you two are gonna start talking, you guys are going to be sooo all over the place that Dan and Kyron will just have to sit back and watch". All right then, not a scoop per say ;) No, but more seriously, Ash indeed got it right when introducing Nicola and Kyron to us. We had barely passed the front door that we were already chatting like old friends, wondering what we should eat for dinner. "Mmmmh, tonight, veggi-crumble!", said the chef. And this first evening with our new friends took place with great pleasure, like all the ones that were to come.

PS : an information of paramount importance. Today, before hitting Brisbane, we bought roof-bars for our car. Soft ones : 25$. To hold what? Surfboards, of course! However, our arrival in town revealed an important detail : Brisbane is NOT by the ocean, it is by a river! As a result, it is not tomorrow that we will get to play with the waves. So Barbie is carrying, for now, imaginary surfboards. To be continued.

 

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6 avril 2014

Day 30 - Jour 30

Journée à Noosa. Première observation des surfers. On dort sur un parking, les rangers passent à 7h. Parce que Barbie ne ressemble absolument pas à une chambre à coucher roulante, on s'esquive l'air de rien, pendant que les autres campers se font aligner. On est contents. :o)

Le retour sur le continent est assez douloureux. A différents niveaux. D'abord, Dan a le dos en compote à cause du stress généré par les routes assez peu amicales de Fraser Island - je ne parle pas de la plage, hein, mais bien des saletés de routes cabossées de l'intérieur de l'île). Résultat : on peut dire que Dan est bloqué! Pour aujourd'hui, nous nous contentons donc d'observer les surfers depuis les plages qui bordent le Noosa Head National Park. De loin, on se dit que vraiment, ça ne doit pas être bien sorcier. Mouais. On en reparlera dans deux semaines (je ne lis pas dans l'avenir, mais une sorte de présentiment...;). En attendant, nous tentons d'apprécier le retour à la civilisation - les magasins, les restaurants, les gens. Aaaaah, les gens. Le bruit. Les rires gutturaux et les discussions anglosaxones nasillardes et criardes à souhait - si si, criardes, il faut le dire. Origines de la douleur aigüe ressentie hier soir à notre arrivée dans Noosa. Et non-non, mon cher et tendre ne m'a pas forcée à écrire ces mots, j'ai moi-même ressentie la chose. Sharon, une amie rencontrée à Port Douglas il y a presque deux mois maintenant, avait prédit avec un sourire "Au fil de la route, tu apprendras à lâcher prise et à laisser la technologie". Bon, pour la technologie, c'est pas gagné, puisque je me suis lancée dans ce satané blog. Mais pour ce qui est de lâcher prise, j'ai certainement initié un processus. Enfin je crois. Tout ce que je sais, c'est que passer une soirée au restaurant a été une expérience douloureuse et que ça, ça ne m'arrive ja-mais! Pas au restaurant. Il se passe quelque chose, c'est sûr...

Where I wanna live now. In my superheros-sworm-like wetsuit. Where only a waterproof camera can take a picture. Withsundays Islands, 16/02/14. Aurore Fossard De Almeida.

Day in Noosa. First observation of surfers. We sleep on a parking lot, the rangers come at 7a.m.. Because Barbie doesn't look at all like a rolling bedroom, we sneak out "for a walk", an innocent look on our faces, as the other campers get fined. We are pleased. :)

Our return on the continent is quite painfull. On different levels. First of all, Dan's back is killing him because of the stress generated by the not-so-friendly roads on Fraser Island - I am not talking about the beach-highway, of course, but about the dirt roads inland. As a result, one might as well say that Dan's back is gone! Hence, for today, we are happy with watching the surfers from the Noosa Head National Park lookout. From the far, we tell ourselves that really, it can't be that difficult. Well... we'll speak about it further on in two weeks (it's not as if I can predict the future, but let's say I have a presentiment...;). Meanwhile, we are trying to appreciate us being back in society - shops, restaurants, people. Aaaaah, people. Noise. Guttural laughs and screeching, twangy anglo-saxon conversations - yes, I mean it, "screeching". Origin for our intense pain felt last night, when we arrived in Noosa. And no, my honey bun didn't force me into writing those words, I did feel the thing. Sharon, a friend who we met in Port Douglas almost two months ago now, predicted with a smile "Along the road, you will learn how to let go and to give up the technology". Well, for the "technology" part, I am not so sure, since I started that freakin' blog. But as for the "let it go" part, I certainly started a process. Or at least I think I did. All I know, is that this evening at the restaurant was, without a doubt, a painfull experience and I would never have thought it would happen to me! Not in a restaurant. Something is going on, for sure...

30 mars 2014

Day 29 - Jour 29

 

Si je disais que le coucher du soleil d'hier m'avait lancée dans une frénésie photographique, je n'avais aucune idée de ce qui m'attendait le lendemain. Peut-être que c'était marqué dans les guides et que j'avais sauté les pages sans le vouloir ; ou peut-être avais-je simplement réussi à me préserver de toutes attentes visuelles, d'une manière ou d'une autre, de façon à ce que j'arrive ce matin, totalement disponible pour découvrir ces paysages irréels. Dans le ciel, du blanc, du gris, de l'antracite ; entre ciel et mer, du bleu clair, du bleu foncé, du turquoise ; dans le sable, du jaune bien sûr, mais aussi du noir et du blanc. Il y a de quoi tomber à genou... pour trouver le meilleur angle possible.

Je ne sais pas exactement combien de temps le moment de grâce a duré ; ce moment où l'on oublie vraiment tout ce qui n'est pas dans le cadre - ne rentre pas ou ne mérite pas de l'être. La réalité n'existe plus qu'à travers l'objectif. L'horizon est une ligne, les dunes sont des courbes, les couleurs sont des valeurs qu'il convient d'équilibrer dans l'image. Il ne s'agit plus (seulement) de prouver que "j'y ai été", mais bien de dire comment j'ai vu, comment j'ai ressenti, et comment je veux faire voir. Le but est de partager l'expérience. La frénésie photographique, je ne suis pas sûre qu'on puisse la partager. C'est un moment et un sentiment solitaire. Ça vous prend, ou ça vous laisse tomber. Heureusement, les images restent ; et l'on peut seulement commencer à en parler...

Une autre planète. Fraser Island, 29/02/14. Aurore Fossard De Almeida.

When I was saying that the sunset, yesterday, had put me into a photographic frenzy, I had no idea of what was coming at me the next day. Maybe it was mentionned in the books and I inadvertently skipped the pages ; or maybe I managed to protect myself from any visual expectations, somehow, so that I could come this morning, fully available to receive these unreal landscapes. In the sky, I can see white, grey, anthracite ; between the sky and the ocean, there are fair blue, dark blue, turquoise ; in the sand, yellow of course, but also black and white. It´s enough to put you down to your knees...in order to find the right angle.

I don't know exactly how long the moment has lasted ; this moment when you forget everything that is not within the frame - that doesn't fit or just doesn't belong. Reality only exists through the lens. The horizon is a line, the dunes are curbs, colours are values that need to be balanced in the image. It is not (only) about proving that "I was there" anymore, but really to tell how I saw it, how I felt it, and how I want to show it. The goal is to share the experience. The photographic frenzy, I am not sure we can share it. I guess it´s a lone thing. It seizes you, or leaves you behind. Fortunatly, images do stay ; we can only start talking about it...

14 mars 2014

Day 28 - Jour 28

C'est bien la première fois où l'on minute la journée. Obligés, à cause des marées, on ne peut pas rouler sur l'autoroute (la plage, vous suivez?!?) à n'importe quelle heure. On découvre les lacs de pluie de l'intérieur de l'île, puis une épave d'un bâteau échoué là depuis 1935 - l'office du tourisme a dû faire pression pour la garder sur l'île! Trop glamour, une épave!. Puis l'on tombe sur des saletés de touristes qui grimpent sur des falaises de sable en arc-en-ciel (the Pinnacles), lieu sacré des aborigènes bien sûr, qu'on en viendrait presque à espérer qu'il glissent, tombent et meurent sur le coup. Un peu violent? Si peu...

Une fois n'est pas coutûme, notre arrivée au camping de Dunbaburra se fait de jour. C’est vrai que sur tous les jours où nous sommes arrivés dans un camping, assez rares sont les fois où nous avons pu apprécier les alentours à la lumière du jour. Coup de bol, aujourd’hui, c’est le cas, et le site est situé à 20min à pied de Seventy five miles Beach - l'autoroute, qui, après 16h, redevient une plage simplement magnifique. Je m'en vais donc, mon pareo et mon Ipad sous le bras, pour profiter du coucher du soleil.

Je pense que ce moment est important parce qu’il a sans doute été mon premier moment de réel frénésie photographique – d’autres ont suivis, heureusement - depuis que le feu s’était éteint, c’est-a-dire depuis… 7 ans. Ma thèse, quoi.  Mais la preuve qu'il restait quelques étincelles. Me voici donc les fesses dans le sable, à mitrailler tout ce qui m’entoure, sous tous les angles. Le sable, plus fin que de raison, colle à mes jambes et mes bras, suite à mes acrobaties pour photographier la plante qui rampe, non loin de moi. Le soleil décline derrière la montagne, les nuages s’agglomèrent autour des dernières lueurs, les lumières valsent puis s’éclipsent. Et moi de même, absolument ravie.

Hide and seek. Fraser Island, 28/02/14

Today is the first time we actually need to plan our day ahead. We have to, because of the tides, we can't drive on the highway (the beach, you're following?!;) whenever we want. We discover lakes made out of rain inland, and then a wreck of a boat that has been washed ashore in 1935 - the information center might have pull some strings so that nobody moves it! How glam is a wreck, really!! Then we come across bloody tourists climbing rainbow sand cliffs (the Pinnacles), a holy place for aboriginal people of course, and we can't help but hoping that they slip, fall, and die straight away. A bit violent? Not that much...

Just this once won't hurt, we arrive at Dundaburra by day. It's a fact that everytime we hit a campsite, it is quite rare that we can enjoy the surroundings with the day light. Today is the day, and a lucky one, since the campsite is located 20min walking from Seventy Miles Beach - the highway which, after 4.00pm, is back to being just a beautiful beach. So here I go, my sarong and my Ipad under my arm, to enjoy the sunset.

I think this moment is important because it has been, arguably, my first moment of photographic frenzy - fortunatly others were to come - since "the fire" was put out, since... 7 years. In other terms, since the beginning of the thesis. But here is the proof that there were a few sparks left. Here I am now, sitting on the sand, shooting everything around me, from all the angles I could think of. The sand, thin beyond reason, sticks to my leggs and arms, because of all my acrobatics to photograph the crawling plant, over there. The sun goes down behind the mountain, the clouds gather around the last glimmers, the lights dance then vanish. And so do I, fully satisfied.

14 mars 2014

Day26 - Jour 26

 

Le but des jours à venir est d’arriver au plus vite à Fraser Island, tout en essayant de profiter un maximum des jolis coins qui précèdent. Il s’agit donc d’être efficace – bouh, le gros mot. Donc ce matin : visite de la plage du camping, pour se rendre compte qu’elle est jolie, mais sans doute moins jolie que la plage principale de la ville, raison pour laquelle tout le monde nous a vanté Agnes Water ; direction, donc, vers la plage principale, qui tient ses promesses. En regardant un cours de surf qui se déroule sur le plage, on se dit qu’on essaierait bien pour voir. Mais l’humeur est à la descente vers Fraser, donc on se dit « non, plus tard ». Direction une autre petite ville – mais alors vraiment toute petite, si petite qu’on pense très sérieusement l’avoir loupée tellement il n’y avait rien à voir – Seventeen Seventy (1770 désigne le lieu et le moment où le capitaine anglais James Cook posa le pied en terre australienne).

On y déjeune rapidement, tout plein d’espoir de pouvoir atteindre Fraser avant 17h, dernier embarquement du ferry, avant de s’entendre dire par le gentil rangers (je dis « le » rangers, parce qu’on a croisé 4 fois le même, de 7h du matin au camping à Agnes, à 14h à 1770, autrement dit 12km plus loin ! Ou alors c’est tous des clones…) qu’il faut 6h pour aller à Fraser, et que nous n’y serons donc jamais avant ce soir. Ah bon. Résultat : on s’arrête à Hervey Bay pour la nuit, et je décide d’aller courir. D’ALLER COURIR. Il faut dire que "faire du sport" n'a pas été vraiment au programme depuis notre départ...de France. Une fois sur la route, j'ai eu beau m'acheter des tennis bien girly et m'extasier sur les belles plages de sable mouillé sur le mode "Wahou!!! Ca doit être super de courir sur cette plage le matin!!", on ne peut pas dire que la transpiration ait été au programme. Donc c’est assez important pour être souligné et retenu, s’il-vous-plaît. Je suis allée courir. 50min. Donc j’ai le droit de manger des pancakes. :)

Dilemme quotidien : quelle plage choisir?! Agnes Water, 26/02/14. Aurore Fossard De Almeida.

 

Nowadays’s objective is to arrive on Fraser Island as soon as possible, while making the most of all the nice areas on the way. So we need to be efficient – pouah, what an ugly word.  So this morning : visit of the campsite beach, to realize it’s quite nice, but probably not as nice as the beach in the city, which is the main reason why everybody praised Agnes Water. We are heading to the main beach then, which happens to be up to our expectations. Watching a surf class happening on the beach, we tell ourselves that we should give it a try. But we really feel like going down to Fraser Island, so we settle for “later”. On our way, we stop by another small town – so tiny we think we actually missed it because of how empty and no town-like it looked – Seventeen-Seventy (1770 stands for the place and the time when the British Captain James Cook set foot on the Australia land).

 

We are having a quick lunch there, full of hopes that we could hit Fraser Island before 5.00pm, last chance to board on the ferry. But the nice ranger (I say “the” ranger because we bumped into the same one four times, from 7.00am at the campsite in Agnes, to 2.00pm in 1770, in other terms 12 kms further! Or maybe they were all clones…) tells us it takes 6 hours to go to Fraser, hence we will never get there before tonight. All right. Results : we stop at Hervey Bay for the night, and I decide to go for a run. A RUN. I have to confess that “working out” was not really part of the program since we have left… France. Once on the road, in spite of the beautiful girly tennis shoes that I got and in spite of all the beautiful beaches that makes you think “Wahou!!! How sweet it must be to go for a morning run on this beach!!!”, working out was hardly (never!) a priority. That’s why it’s worth noticing it, thank you. I went for a run. For 50min. So I can keep on eating pancakes. :)

 

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14 mars 2014

Day 27 - Jour 27

Ce n'est qu'à 14h30 que nous arrivons, enfin, à Fraser Island. Notre arrivée sur la plage est époustouflante. Les vagues viennent lécher la plage sur plusieurs dizaines de mètres, faisant ainsi le jeu de marées impressionnantes. La plage s'étend sur 123km, et c'est une sorte d'autoroute à 4x4, uniques voitures autorisées sur l'île. Nous en croisons au moins...deux, sur 30km. Le petit point se rapproche, se rapproche, se rapproche... il met si longtemps que l'on croirait un mirage. Nous sommes sur la plus grande ile de sable au monde et l'on se sent vraiment peu de choses ; deux grains de sable parmis les grains de sable. Dans une grosse voiture. OK, le sentiment est grisant, il faut bien l'avouer. Il n'empêche. Je donnerais beaucoup, vraiment beaucoup pour me trouver là, au même endroit, mais à cheval. Je suppose que ce genre de chose ne vous quitte jamais véritablement. Quelle galopade en perspective! À défaut de cette chevauchée qui continue de me trotter dans la tête au moment où j'écris ces mots, je laisse galoper mon imagination, et rien que ça, ça n'a pas de prix.

Et là, c'est le drame. Alors que l'on négocie un virage pour entrer dans les terres, on plante la voiture dans la sable. Bam! Finies les joyeuses galopades imaginaires, on va surtout rentrer en trottinette!

C'était sans compter l'arrivée de deux australiens sur-équipés, qui nous sauvent la mise, le sourire aux lèvres et la pelle à la main. Avant de repartir, l'un de nos héros australiens nous lance un "attention, il y a quelques bosses sur cette route...". Autant dire qu'il savait manier l'euphemisme. À peine a-t-on franchi le passage critique que notre glacière valdingue sous l'intensité des secousses et déverse son contenu sur le matelas : des aliments ET de la glace fondue (=eau:). Sur MA place bien sûr. Une fois la glacière sanglée et resanglée (au cas où), on repart gaiment (enfin, "gaiment"...) sur la route du Lac McKenzie. Quelques kilomètres et un paquet de bosses et de trous plus loin à l'intérieur des terres, Dan, alors au volant, émet un petit cri mêlant surprise et effroi. Que dire, face aux trois centimètres d'eau dans lesquels ses pieds pataugent, sous le volant?!? Mais surtout, comment expliquer que de l'eau arrive par-dessous les sièges, alors que nous ne traversons pas de rivière, à ce que je sache!! Et bien nous avons la réponse au prochain arrêt, lorsque nous découvrons que notre gérican de 10L d'eau, habituellement calé contre la porte du coffre, a explosé et s'est répendu dans toute la voiture, de sous le lit jusqu'aux sièges de devant. Ah, et puis deux bouteilles de cidre se sont vidées aussi?!? Mmmhhh, ça sent bon, tout ça... ça faisait longtemps que Barbie avait pas été trempée (esprits mal tournés s'abstenir, hum). Je sens que la soirée va être gaie. Je veux rien dire, mais à cheval, et ben ce serait jamais arrivé.

Running wild... 75 Miles Beach on Fraser Island, 27/02/14. Aurore Fossard De Almeida.

It is 2.30pm when we finally arrive on Fraser Island. Our arrival on the beach is beath-taking. The waves come lick the sand for tens of meters, acting out for an impressive tides' game. The beach spreads out on 75 miles, turned into a sort of highway for 4WD only, since it is the only type of car allowed on the island. We at least run into... two cars, out of 12miles. The little dot comes closer, and closer, and closer... it takes so long you would think it is a mirage. We are on the biggest sandy island in the world, and we feel so small ; two grains of sand among grains of sand. In a big car. OK, I have to admit it is an exhilarating feeling. But still. I would give lots, but really a lot in order to be here, at the exact same place, but riding a horse. I guess this kind of things never really leave you. What a thrill, hell for leather!! For lack of this cavalcade that is still running through my mind as I am writing those words, I am letting my imagination running wild, full gallop, and just this, is priceless.

Suddenly, here comes the drama. As we were trying to turn inland, we hammer the car in the sand. Bam! Done with the nice imaginary cavalcades, we're good to come home riding a scooter!

It was without taking into account the intervention of two mega-equipped Australian dudes, who basically saved our lives, a huge smile on their face, and a shovel in their hand. Just before they leave us to our destiny, one of our Australian heroes goes "Carefull, the road is a little bumpy...". Let's say he knew how to use euphemism. We had barely passed the critical spot that our eski ("cooler", in Australian english;) clatters because of the intensity of the tremors and flows its content on the mattress : food AND melted ice (= water:). On MY part of the bed, of course. After we tighten up and re-tighten up the eski (just in case), we happily hit the road again (well, "happily"...) towards Lake McKenzie. A few kilometers and a bunch of bumps and holes further inland, Dan, then driving (!), lets a small scream out of his month, combining both surprise and dread. What do you want to say, facing the 3cm of water in which Dan's feet are wading, under the wheel?!? The most concern being : how on earth can we explain some water coming from under the seats, whereas we are crossing no river, as far as I know!! Well, we get the answers when we stop and find out that our 10L water Jerry Can, usually wedged against the truck door, litteraly emptied itself throughout the car, from under our bed to the front seats. Oh?! And two bottles of cider explosed as well?! Mmmhh, smells good...it's been a while since we Barbie got wet (no pun intended, hum). I got the feeling we are gonna have a lovely evening. I'm sorry but this would NEVER have happened riding horses. I'm just saying!

12 mars 2014

Day 25 - Jour 25

Rouler, rouler, rouler... c'est censé être aussi un peu ça, le road trip. Jusque là, on ne peut pas dire que les enfilades de kilomètres nous aient etouffés, dans la mesure où nous avons toujours trouvé le moyen de faire des haltes régulières, à environ 2-3 heures d'intervalle. Mais cette fois, il nous faut rattraper un peu de tout ce temps passé à Airlie - deux semaines au lieu de quatre jours - et nous décidons donc de faire une journée pleine de route : 702km, pour 10h de temps, pauses inclues. Disons 7h pour Dan, 3h pour moi - correct non?! Tous ceux et toutes celles qui connaissent le monsieur reconnaîtront que ce n'est pas si mal d'avoir réussi à lui prendre le volant pendant 3h - et qu'on soit encore mariés après ça. Mon dieu que de clichés! Mais rien de plus vrai. Bref. Pendant que je conduisais, Dan a eu de la chance - et moi aussi par extension ;) : il est tombé sur une série de panneaux exprès placés là pour distraire le passager en manque d'amusement - ou trop acharné sur le-a conducteur-rice. Ca allait de messages imitant les plaintes enfantines typiques des longs voyages en voiture ("c'est quand qu'on arrive!?!?!?!"), aux réponses pleines de patience des adultes ("Encore un bout de temps avant Rockampton, les enfants!"), jusqu'aux questions de culture générale du style "Quel est la montagne la plus élevée d'Australie?", suivie de la réponse sur un autre panneau quelques mètres plus loin. Je ne parle évidemment pas des "Attention, passage de kangouroux" ou autre "pandas". En revanche, je ne peux pas ne pas mentionner le panneau que j'ai vu hier (pas du tout au même endroit et pas du tout le même jour, mais le contexte se prête bien à la digression) : " Attention, passage de personnes agées". Après avoir fixé le panneau en question pendant une longue minute, je ne sais toujours pas quoi en penser. J'hésite entre "quels bisounours, ces australiens, ils prennent vraiment soin de leurs aînés" ou "ils assimilent leurs vieux à des animaux". Si on considère les choses plus généralement, je suppose que la première option l'emporte largement. Tout de même, j'ai beaucoup ri. Bref. Après toutes ces émotions, nous n'étions pas mécontents d'arriver à Agnes Water quand la nuit tomba, vers 19h30.

Une fois n'est pas coutume...Rockampton Road. 24/02/14. Jordane De Almeida.

Driving, driving, driving... this is also supposed to be that, a road trip. Until then, we can't really say that we got overwhelmed by too many kilometers in a day, since we have almways stopped on a regular basis, every 2 to 3 hours. But this time, we need to make it up for all this time spent in Airlie - two weeks instead of four days - so we decide to drive all day long : 702 km, for 10 hours on the road, breaks included. Let's say 7h for Dan, 3h for me - fair, isn't it? All of you who know a little bit the sir in question will admit that it is actually not that bad to have succeeded in stealing the wheel from him 3h - and that we are still married after that. God! This is so cliché! But nothing more true. Anyway, while I was driving, Dan got lucky - and me too, meanwhile ;) : he could read a serie of signs placed right there in order to distract tha passenger lacking amusement - or way too much on the driver's back. It started with messages imitating the children's typical complaints during a long drive ("Are we there yet?!?!"), then went on with the very patient parents' answer ("Still a long way to go 'till Rocky kids!"), and finished with general knowledge quizz like "What is the higher mountain in Australia?", followed by the answer on the next sign a few meters away. I am not even talking about the "Watch out for kangaroos" or "other "pandas" signs. However, I cannot not mention the sign I saw yesterday (not at all in the same place, and not the same day either, but the context calls up for the digression) : "Look out, aged people crossing". After having starred at the sign for one big minute, I still don't know what to think about it. I am torn in between "They are such Teddie Bears, these Aussie people, they really do take care of their elders" or "they assimilate old ones as animals". If you look at a bigger picture, I guess the first option wins hands down. Nonetheless, it cracked me up. Anyway. After all those emotions, we were quite happy to hit Agnes Water when the night came, at about 7.30pm.

12 mars 2014

Day 24 - Jour 24

Ca y est, c'est décidé, nous quittons Airlie Beach. Demain. Nous, mais vraiment, parce que de toutes façons il faut bien qu'on parte pour pouvoir revenir un jour. Lors de notre brunch gargantuesque d'il y a deux jours (vous avez dû en entendre parler;), il y avait une phrase joliment écrite, en lettres toutes arrondies, sur l'un des murs roses du restaurant : "Il faut trouver la force de perdre le rivage de vue pour trouver le courage d'atteindre l'autre côté de l'océan." J'ai remarqué que les Australiens aimaient beaucoup ce genre de formules, entre la prose, le proverbe, et la règle de conduite (la morale n'est jamais bien loin). On en trouve en France aussi, c'est certain, mais je les ai particulièrement observées ici sur les murs des magasins, et encore plus dans les livres en librairie - pas juste sur la couverture, je veux dire des livres entiers constitués de ces formules. N'empêche, celle-là m'a plu, je l'ai trouvée assez juste. Sans doute parce que bien avant de faire écho avec notre départ d'Airlie Beach, elle résonnait surtout directement avec notre départ de France. Bref, tout ça pour dire qu'aujourd'hui est notre dernière journée passée sur Airlie, et notre dernier diner chez les Clarkes.

PS : Alors qu'on rendait visite à des amis d'amis, à Brisbane, on pouvait lire les mots suivants étalés sur le mur de la cuisine "J'adore les histoires d'amour, mais la nôtre est ma favorite". Hum, d'accord, pourquoi pas. Je me dis que si je venais à écrire des choses sur le mur de ma cuisine pour que tout le monde les voit, j'en ferais probablement quelque chose d'intriguant. Comme par exemple "Engage le jeu que je le gagne". Ou "Eh! Ça va la vache?" Tenez, voilà un autre défi pour vous, lecteurs et lectrices assidues. En quoi ces phrases-là sont-elles particulières? Spéciale dédicace à venir pour celui ou celle qui trouve!;)

 

Une sacrée rencontre... Proserpine, 24/02/14. Aurore Fossard De Almeida.

 

That's it, it's decided, we are leaving Airlie Beach. Tomorrow. No, but really, because we have to leave at some point anyway so that we can come back one day. When we had our gargantuan brunch two days ago (you might have heard of it ;), there was a phrase, quite nicely put, written in round letters, on one of the pink walls in the restaurant : "You have to find the strenght to lose sight of the shore in order to find the courage to reach the other side of the ocean". I have noticed that Australian people were keen on those kinds of formula, between prose, proverb, and code of conduct (morals are never really far). I guess we can find it in France as well, for sure, but I have particularly observed the phenomenon here, on the walls of shops, and even more in books - not just on covers, I mean entire books made out of these sayings. Whatever, this one got to me, I found it quite correct. Maybe because before echoing with our departure from Airlie Beach, it resonnated directly with us leaving France. Anyway, just to say that today was our last day in Airlie Beach, and our last dinner at the Clarkes.

PS : As we were visiting some friends of a friend, in Brisbane, we could read the following words, spread out on the kitchen wall "I love every love stories, but ours is my favourite". Hum, all right, why not. I'm thinking that if I were to write things on my kitchen wall for everyone to see, I will probably try to make it something intriguing. Like for instance " A man, a plan, a canal - Panama!". There, here is another challenge for you guys, assidous readers. What is so special about that sentence? Special mention to come for the one who finds out!;)

11 mars 2014

Day 23 - Jour 23

Ce matin, c'est l'aventure. Une aventure qui commence à 4h15 du matin, lorsque notre réveil sonne pour nous rappeler qu'on a dit "oui" à la proposition de notre ami Paul - encore un nouveau, du camping Gateway. Certain-e-s se souviennent peut-être d'un billet sur Facebook indiquant le tableau de bord de la voiture : 4h56 / 26°C. La température, on l'avait pas commandée, c'était juste un petit bonus. C'est vraiment la curiosité et l'adrénaline de mettre son réveil mega-tôt pour faire quelque chose de totalement inhabituel - comme quand on part en vacances, par exemple, mais comment dire... on l'est déjà pas mal, alors on trouve des alternatives - qui nous a poussé à dire "oui". D'accord, on va pêcher.

L'arrivée dans la pénombre de la marina de Shute Harbour, à Airlie Beach, se fait sous une petite pluie qui ne nous dit pas grand chose qui vaille, mais on se dit que notre motivation nous vaudra bien quelques poissons quand même. On embarque donc sur le petit bâteau de Paul, une espèce (spéciale dédicace pour Ka!!!) de barque en aluminium qui a l'air de faire son office. "Il faut qu'on trouve l'épave!" nous lance le capitaine Paul, "c'est là où sont tous les poissons!". Enthousiaste à l'idée de mettre mon grain de sel dans un congrès sous-marin, je lance ma ligne là où le radar de Paul indique une grosse tâche noire - ça devait être au moins un G20 ou un concert de poissons-chinois tellement il y avait de monde là-dessous. À peine me suis-je rassise, fière d'avoir déjà parcouru tout ce chemin (!!!) que PAF! Le bout de ma canne est tellement tirée vers le bas que j'ai l'impression de l'avoir troquée contre un berimbao. "Remonte! Remonte!" me disent Paul et Dan en coeur, tous plein d'excitation - je tiens à préciser que Dan n'avait même pas encore crocheté son bout de calamard à son hameçon. Moi, plutôt, je trépigne, je tape des pieds, tandis que j'entends des petits cris perçants sortir de ma bouche. Après m'être battue comme dans les films, je parviens tant bien que mal à sortir un énorme Red Emperor - en fait, ça devait être une compétition de sumos là-dessous - dont Paul se saisit, ravi, avant de me le tendre avec un immense sourire et un " take a picture!!!" Complétement mortifiée à la vue de mon empereur sumo qui ouvre une bouche immense, me dévisage de son oeil vitreux tout en me criant "de l'aiiiiiir!!!!!! Au secouuuuurs!!!", je crie de plus belle, manque de nous faire chavirer tant je trépigne et je trépigne et supplie Paul de le remettre à l'eau illico. C'est comme ça que j'ai perdue toute dignité pour la journée - voire plus. Et que j'ai décidé que plus JAMAIS j'irai pêcher!

Cap'taine Paul aux commandes! Airlie Beach, 23/02/14. Aurore Fossard De Almeida.

This morning, this is adventure time. An adventure that starts out at 4.15am, when our alarm clock rings to remind us that we said "yes" to our friend Paul's offer - a new friend again, from the Gateway campsite. Some of you might remember a post on Facebook showing our car's clock : 4.46am / 26°C. We had not asked for such a temperature, it was just an extra. It really is the curiosity and the adrenaline of setting up your alarm clock mega-early in order to do something totally unusual - such as going away on holidays, for instance, but what can we do... we are already on holidays, so we find alternatives - that incited us to saying "yes". All right, let's go finshing.

Our arrival in the darkness of Shute Harbour's marina, in Airlie Beach, is taking place under a thin rain that tells me nothing worthwhile, but I am thinking our motivation will be well worth a few fish anyway. So we board on Paul's little boat, a sort of aluminium barque that looks like it does the trick. "We need to find the wreck!" says Captain Paul, "this is where all the fish are!". Excited to the idea of sticking my oar into a submarin congress, I throw my fish line where Paul's radar shows a big black mass - it might have been at least a G20 or a concert of chinese fish, just seeing how numourous they were underneath. I had just sat down, quite proud of having gone that far, that PAF! The tip of my fish cane is bent downwards so hard that I have the feeling I am now holding a berimbao. "Pull it out! Pull it out!" say Paul and Dan, all excited - I want to mention that Dan didn't even have the time to put his squid bate on his hook. I, instead, hop up and down, stamp my feet, while I can hear piercing sounds escaping from my mouth. After I fought like in the movies, I can finally pull out a huge Red Emperor - actually, it might have been a sumo competition down there - that Paul grabs right away, thrilled, before handing it to me with an even huger smile. "Take a picture!!". Completely mortified when I see my sumo emperor opening a wide mouth, starring at me with his glassy eye while screaming "I need some aiiiiir!!!!! Heeeeeelp!!!!", I can hear myself screaming even more, almost turning the boat over thanks to my feet hoping up and down and up and down and so I beg Paul to relieve the fish and put him straight back into the water. This is how I lost my dignity for the whole day - and maybe more. And that I've decided that I will NEVER EVER go fishing again!

 

 

8 mars 2014

Day 22 - Jour 22

Ashleigh et moi nous retrouvons sur quantité de choses. Les trois principales sont probablement les suivantes : la plaisir de rire, le plaisir de l'art et le plaisir de manger. Voir et entendre rire Ashleigh, c'est recevoir en pleine face le bonheur simple d'un éclat de rire, redécouvrir la franchise de l'enfance. Sans retenue, sans fausse vergogne, elle vous invite à l'accompagner et à rire de plus belle. L'écouter évoquer l'art aborigène, c'est voyager directement au coeur d'une culture riche et encore inconnue pour moi. C'est aussi mourir de rire (encore) lorsqu'elle évoque ses rencontres avec les artistes, témoignages décappants alimentés par les décallages et l'admiration. Enfin observer ses yeux s'écarquiller très grands et très fort à la vue d'une assiette généreuse, c'est à nouveau faire un bond en enfance.

Aussi, c'est avec une joie non-dissimulée que nous nous rendons au Fat Frog Café, en ce samedi matin, pour un brunch bien mérité (pour quoi pas?!), et qu'Ash et moi nous délectons à l'idée de manger les trois énoooormes pancakes que la serveuse dépose devant nous. Avec du sirop d'érable et des bananes caramélisées. Et de la glace à la vanille avec des éclats de noisettes. Et le plaisir de voir dans les yeux de John et Kac, qui s'étaient joints à nous, le regret de n'avoir pas pris cette merveilleuse assiette (on la connait tous, cette satisfaction d'avoir fait le meilleur choix dans la carte du restaurant! Désolée les amis;). Une superbe assiette... pour une superbe journée en perspective.

Visite du marché (on rencontre une vendeuse autralienne babacool qui nous raconte avoir accouché de son premier enfant il y a trente ans... à l'hôpital Edouard Herriot à Lyon!!!), ballade dans les hauteurs d'Airlie et baignade sous une cascade secrète (en tous cas, on ne l'a pas venue venir!), repos au bord du Lagoon au bord de la plage (le Lagoon est une plage artificielle construite au bord de la plage, impraticable à cause des méduses tueuses de la région), petite pause au Magnum Pub pour écouter John chanter, avec Paul, Stacy et Kac, puis dîner gastronomique Chicken Parma/Fish and Chips dans le pub adjacent. Vraiment, dure journée. 

Talking about Ash' : Frangipani flowers. 17/02/14. Aurore Fossard De Almeida.

Ashleigh and I meet on several things. The three main ones being probably the following : the pleasure of laughing, the pleasure of art, and the pleasure of eating. Seeing and hearing Ashleigh laughing, it's like getting the simple happiness of a burst of laughter in your face and rediscovering the candidness of childhood. Unrestrained and without false shame, she invites you to come along and to laugh even more. Listenning to her talking about aboriginal art, it's like travelling straight into the heart of a culture that is rich and unknown to me. It is also dying out of laughter (again) when she mentions her encounters with the artists, crazy testimonies fueled with discrepancies and admiration. Finally, observing her eyes openning wide open when she sees a generous plate, it's like jumping back into childhood one more time. 

Hence this is with an explicit joy that we are heading to the Fat Frog Café, on this Saturday morning, to enjoy a well deserved brunch (why-the-bloody-hell-not?!;) and that Ash and I are taking a great delight in thinking about the three huuuuge pancakes the waitress presents before us. With mapple sirop and caramelized bananas. And vanilla ice cream with crushed hezelnuts. And the pleasure of catching in Jon and Kac's eyes, who had joined us, the regret of not having taken this gorgeous plate (we all know it, this satisfaction of having picked the best dish in the menu! Sorry guys!;). A great plate... for a great day to come.

Visit of the market (we meet an australian hippy seller who tells us she gave birth to her first child thirty years ago... at Edouard Herriot hospital in Lyon!!!), a walk in Airlie's heights and a swim under a secret fall (all I know is that we didn't see it coming!), a rest on the Lagoon shore, by the beach (the Lagoon is a man made beach built on the beach side, because the real one is impracticable because of the killer jelly-fish), a little break at the Magnum pub listenning to John singing, with Paul, Stacy and Kac, and then a Chicken Parma / Fish and Chips gastronomic dinner in the pub next door. Really, taugh day. 

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